Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes
Aperçu de la position
Comme démontré, les impacts des écrans, des réseaux sociaux, des jeux vidéo et de l’accès au contenu pour adulte sur la santé mentale, physique et développementale des jeunes constituent un enjeu de société bien réel, complexe et en pleine progression. Face à ce constat, la Fédération réitère l’importance d’adopter une approche globale et concertée, impliquant les familles, les éducateurs, les intervenants, les professionnels de la santé et les décideurs publics. C’est par cette approche que nous réussirons à orchestrer le changement de culture nécessaire à la transformation des habitudes et des comportements numériques des jeunes ainsi que des adultes.
Les recommandations présentées dans ce mémoire visent à protéger les jeunes en favorisant un usage équilibré et sain des technologies, tout en les sensibilisant aux risques associés. La Fédération insiste sur des mesures concrètes pour y arriver comme l’instauration d’une majorité numérique à 14 ans, cadre permettant la protection des jeunes et la responsabilisation graduelle des adolescents. De plus, une interdiction de l’usage des cellulaires dans les établissements scolaires et préscolaires est souhaitable afin de permettre la revalorisation d’activités hors ligne qui favorisent la socialisation et le sentiment de communauté.
Par ses recommandations, la Fédération souligne aussi l’importance que jouent les parents, autant dans par leur rôle de modèle que par l’encadrement qu’ils peuvent offrir, et de la nécessité de les outiller. Elle rappelle par ailleurs le besoin de poursuivre l’étude des impacts des écrans et de ses différentes plateformes associées sur les jeunes afin d’assurer l’adoption de mesures adaptées et fondées sur la science.
La Fédération demeure convaincue que des actions concertées, misant sur la prévention, l’éducation et l’encadrement, ainsi que soutenues par des données probantes et une volonté politique, permettront de mieux encadrer l’omniprésence des écrans dans notre quotidien, pour notre bien-être collectif et celui des générations futures. En ce sens, elle encourage la Commission à agir avec ambition et détermination.